Origine
Space Travel Agency (STA) est une agence de voyage fondée en l’an 2888 par l’illustre
Commandant Nathaniel Taylor, premier homme à avoir traversé le portail temporel et foulé
le sol de Terra Nova !
De retour sur Terre après une carrière exemplaire dans la US Space Navy, le Commandant
Taylor a créé la Space Travel Agency, une agence de voyage spatiale située sur l’ancien
cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan).
Au départ limité à notre système solaire, le catalogue de voyages s’étoffe peu à peu…
Un coup de boost: Le moteur supraluminique «PRL»
Après des débuts modestes, la STA a pris son envol grâce à la découverte puis à l’exploitation commerciale du moteur supraluminique, mettant les étoiles à portée de main du grand public pour un prix ‘presque’ modeste.
Il est commun aujourd’hui de naviguer dans l’univers sans se soucier des questions de distances ou de temps. Avant la mise au point des moteurs PRL en 2930, la situation était toute autre. De nombreuses technologies furent testées par les Terriens dans le but d'échapper aux frontières de leur système stellaire. Les propulseurs PRL en firent partie.
Lors des premiers essais, la technologie PRL (Plus Rapide que la Lumière) avait déchaîné les passions.
Les applications civiles et militaires semblaient sans limites mais l’ombre des hommes d’affaire planait
sur cette découverte et jetaient de lourds soupçons sur cette innovation.
Rapidement, des sociétés de transport firent l’essai, avec succès, de ce mode de voyage qui réduisait
fortement les temps de transports. Malgré un coût énorme, les profits étaient immenses. Appliquant les règles
du profit maximal, certaines sociétés misèrent sur une réduction des coûts en rabotant tout ce qui pouvait
l’être.
Ce fut les possibilités de sauvetage qui subirent les premières les réductions de coût : finis les
canots de survie pour tous les passagers. Seules les premières classes pouvaient espérer en disposer, la
plupart du temps. Ensuite vint l'heure de réduire la formation et le nombre des membres d'équipage.
Les premiers incidents eurent lieu avec la compagnie « PRL Xpress », spécialisée dans le transport express de passagers dans d’anciens cargos réaménagés pour transporter le plus grand nombre de passagers dans des conditions relativement sommaires. Vols économiques pour familles de colons sans le sou, départ massif d’équipes techniques à moindre frais, rapatriement de militaires démobilisés, telle était le type de clientèle des croisières « PRL ».
La catastrophe survint lors de la seconde année d’exploitation. Un rapport établi après le démantèlement de la société pointa du doigt la responsabilité complète de « PRL Express ». Celui-ci avait en effet décidé de supprimer purement et simplement le service de sécurisation d’arrêt de tous les transporteurs de la flotte des croisières « PRL Xpress ». Sans ces services, le coût des voyages était diminué de 27,3% avec un taux de risque, calculé erronément à l’époque à 0,3% de plus. Le responsable des équipes techniques de sécurisation, fraîchement diplômé, avait truqué le rapport remis au Conseil d'Administration de l'entreprise. La première semaine de retrait du service vit la disparition de tous les cargos des croisières « PRL Xpress ». Ils sont partis mais jamais arrivés à destination. Selon les derniers enregistrements de vol, le lancement des bonds PRL s’est déroulé comme prévu. Puis on en perdit toute trace.
La STA n’ayant jamais ergoté sur la sécurité de ses passagers, elle fut bientôt la seule autorisée à utiliser la technologie PRL sur les vaisseaux de sa flotte. Elle put ainsi rachèter pour un prix dérisoire tous ses concurrents en faillites.
L’âge d’or du loisir …et des agences de voyage
La semaine de 8h votée par le gouvernement mondial en l’an 2936 (après les grèves mondiales déclenchées sournoisement par la caste des fonctionnaires), à offert un nouvel âge d’or pour les entreprises de loisirs et particulièrement les agences de voyage. STA a largement profiter de ce phénomène, la mettant rapidement à l’abri de tous risque financier.
La GG de 2992 (La Grande Guerre de 2992)
Durant la Grande Guerre, la STA a participé de manière très importante à l’effort de guerre. Tout d’abord en transformant sa flotte de vaisseaux en cargos de transports de matériels militaires, mais également en finançant (à coup de milliards de Crédits), la recherche, puis la production d’armes d’éco-destruction. Celles-ci réduisant à néant toute l’électronique d’un vaisseau, mettant ses moteurs en panne, sans polluer ni blesser quiconque. Cela a permis à la STA de réquisitionner les vaisseaux ainsi capturés pour sa propre flotte de vaisseaux dès le fin de la GG.
La STA aujourd’hui
La Space Travel Agency est devenu l’agence de voyage incontournable ! La plus plébiscitée du quadrant 3 de la Voie lactée (selon le classement IGOP(1)).
Elle transporte au travers de notre galaxie plus de 100 000 citoyens par an ! Et comme le dit le Commandant Taylor : « le plus dur c’est de gagner le premier milliard. », ce qui fut fait après seulement 5 ans d’existence.
Toujours à la pointe des technologies spatiales et sans compromis sur la sécurité de ses clients, la STA est forte d’une flotte de 30 vaisseaux et de plus de 80 hôtels répartis sur 60 exoplanètes. La STA propose un catalogue régulièrement renouvelé de plus de 100 séjours !
Au fil des ans (et des rachats d’actions), la STA a su établir des liens commerciaux très forts, en particulier avec la société de Maintenance GOD (Guild Only Debug).
Son statut de monopole et son excellente notoriété publique lui permet également de faire face à la puissante Guilde afin d’obtenir les laissez-passer indispensables son activité commerciale. Certains des anciens membres du directoire de la STA y ont d’ailleurs perdu la vie lors de ‘malheureux’ accidents au cours d’âpres négociations avec la Guilde… tout lien de cause à effet ne serait, bien sur, que pure spéculation !
Néanmoins, depuis cette période, le directoire ne se déplace qu’en voiture blindée avec un imposant service d’ordre. Les Assemblées biannuelles ont lieu dans un bunker capable de résister à toute type d’attaque nucléaire. Un accident est si vite arrivé…